La semaine dernière, j’ai eu le grand plaisir de donner une conférence à l’École de mode Marie-Victorin, ici à Montréal.
Une expérience profondément touchante — qui m’a permis de prendre un pas de recul et de réfléchir à mon parcours, autant personnel que professionnel, devant une salle remplie d’étudiantes et d’étudiants curieux, passionnés, et incroyablement attentifs.
Quand j’ai reçu l’invitation, j’ai dit oui sans hésiter. Pas par ego, mais parce que je crois sincèrement à l’importance de partager ce qu’on traverse — les réussites, bien sûr, mais aussi les doutes, les détours, les moments qui nous façonnent.
Si mon parcours peut résonner chez quelqu’un, provoquer une réflexion, ou simplement offrir un peu de réconfort, alors ça en vaut la peine.
J’ai parlé de mes débuts : de mes premières pièces cousues dans ma chambre, de la découverte du vêtement comme langage intime, et de la navigation dans les structures parfois rigides de l’industrie, tout en essayant de rester fidèle à ma propre vision.
J’ai partagé mes luttes créatives, les tournants importants, les personnes qui ont cru en moi, et les projets qui ont fait battre mon cœur plus fort.
Ce qui m’a le plus touché, ce sont les conversations qui ont suivi — les questions réfléchies, les regards brillants, les petits moments silencieux dans le corridor après la conférence.
Je me suis reconnu dans plusieurs d’entre eux : cette faim d’apprendre, ce désir brûlant de créer quelque chose de sincère et de significatif.
Merci à toute l’équipe enseignante pour l’accueil chaleureux, et à tous ceux et celles qui sont venus écouter avec autant d’ouverture.
Vous m’avez rappelé pourquoi je fais ce métier : pour raconter, pour connecter, pour transformer.